Dans chaque numéro, vous avez l’occasion de découvrir une personne de l’école. Pour ce numéro, Houda a interviewé M. Vittoz, prof de sport, mais aussi grand joueur de volley.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Oui, bien sûr. J’ai grandi à Bussigny, où j’ai aussi fait ma scolarité. Ensuite, je suis allé à l’école de la Plantaz, à Chavannes, où allaient les élèves de VP. Puis j’ai poursuivi mes études à l’université, dans le domaine du sport, pour devenir maître de sport. En parallèle, j’ai étudié le latin et l’histoire. Après mes études, je suis revenu travailler dans l’Ouest lausannois. J’ai commencé à enseigner à Chavannes, puis je suis venu à Renens. Voilà pour mon parcours professionnel. Sinon, je suis marié, j’ai une fille et je fais beaucoup de sport à côté.
Depuis quand travaillez-vous à Renens ?
J’ai commencé à travailler ici en 1999. Avant ça, j’étais à la Plantaz depuis 1993.
Comment avez-vous commencé à jouer au volley ?
J’ai commencé le volley à 15 ans, à Chavannes. Beaucoup de profs de sport jouaient dans le club d’Écublens, donc on en faisait à l’école, on en parlait, et j’ai commencé comme ça. On allait voir leurs matchs dans la salle de gym du collège, et on est plusieurs à avoir commencé le volley à cette époque.
Est-ce qu’il y a une différence entre avant et maintenant dans l’enseignement ?
Tu vois, j’ai commencé il y a 30 ans. Les élèves étaient un peu plus attentifs, plus persévérants, et plus habiles en sport, parce qu’il n’y avait pas encore les jeux vidéo ni les téléphones. Les enfants jouaient plus dehors, ils étaient plus actifs. Aujourd’hui, les élèves ont plus de mal à se concentrer, ils écoutent moins bien les consignes et abandonnent plus facilement les exercices.
Oui, ils abandonnent très vite.Vous souvenez-vous de votre tout premier jour d’enseignement ?
Il n’y a pas vraiment eu un “premier jour”. Pendant les études, on commence déjà à enseigner pour s’entraîner. Ce n’est pas encore du vrai travail, mais on apprend. J’ai aussi fait des remplacements. Du coup, je ne me souviens pas exactement de ma première fois, mais je me rappelle bien mes premières classes, il y a 30 ans. Je croise encore certains élèves aujourd’hui.
Comment avez-vous rencontré votre femme ?
Grâce au volley. Elle en faisait aussi. À 18 ans, j’étais dans la sélection vaudoise, elle aussi, et on s’est rencontrés lors d’un tournoi international en Suède.
Pourquoi avez-vous choisi le volley ?
J’aime les sports collectifs. Et au volley, on est séparés par un filet, donc il n’y a pas de contact physique : on ne se pousse pas, on ne se rentre pas dedans. Il faut être agile, plonger, sauter, bouger dans tous les sens. C’est un sport vraiment intéressant.
Vous pratiquez d’autres sports ?
Oui, j’aime beaucoup les jeux. Je fais du tennis, du golf, du ski – surtout pour jouer avec les bosses ou les pistes – du VTT, où on joue avec les chemins et les pierres. J’aime aussi la voile, les vagues, j’ai fait pas mal de planche à voile. Et l’escalade, c’est un peu comme un jeu aussi : on joue avec les éléments naturels.
Vous avez pratiqué combien de sports environ ?
Je ne sais pas, je n’ai jamais compté.
Vingt ? Trente ?
Je suis capable d’en pratiquer une bonne dizaine. J’ai aussi fait un peu de plongée sous-marine. Tous les sports que je t’ai cités, je peux les pratiquer, pas à un niveau exceptionnel, mais suffisamment pour me faire plaisir.
Merci beaucoup.
Avec plaisir. Merci à toi.