Bonjour, aujourd’hui nous réalisons une interview avec Madame Marquis. Je vais lui poser quelques questions sur son parcours.
Quel a été votre parcours jusqu’à devenir enseignante ?
Mme Marquis : Moi, j’ai un parcours un peu atypique où j’ai fait beaucoup d’allers-retours entre différentes choses. Mais je savais depuis le début que je voulais travailler avec des jeunes.
J’ai d’abord fait une année à la HEP pour enseigner chez les tout-petits, puis je me suis rendu compte que ça m’intéressait moins : j’avais envie d’être avec les plus grands.
Ensuite, je suis allée faire un Bachelor en histoire et en anglais à l’UNIL, pour pouvoir enseigner ces branches. Après ça, je me suis dit que je n’avais pas envie de faire un Master en histoire ou en anglais, donc j’ai fait un Master en durabilité, en sciences et en géosciences.
Puis je me suis finalement rendu compte que j’avais quand même envie d’enseigner l’histoire et l’anglais. Du coup, j’ai fait un Master en éducation à la HEP, en histoire et en anglais, pour pouvoir enseigner ici.
L’histoire et les langues sont des branches qui m’ont toujours intéressée.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre métier ?
Mme Marquis : Je pense que c’est le contact avec les élèves. J’aime la branche elle-même, expliquer des choses, apprendre des choses… mais vraiment, ce que je trouve le plus chouette, c’est le lien avec les élèves. Pouvoir discuter aussi d’autres choses que seulement le programme.
Depuis combien de temps êtes-vous enseignante ?
Mme Marquis : Alors officiellement, depuis quelques mois, car je viens de terminer ma formation.
Mais je suis ici depuis 2016 en tant que remplaçante : j’ai parfois remplacé des personnes en congé maternité ou simplement malades.
Donc ça fait déjà un petit moment que j’enseigne.
Beaucoup de classe de l’école ont participé au Water Lover Challenge ces dernières semaines. C’est vous qui l’organisiez. En quoi consiste ce challenge ?
Mme Marquis : C’est une action qui n’a pas été créée par moi, mais par un organisme, et qui est portée par un athlète suisse qui s’appelle Noam Yaron. C’est un nageur très expérimenté, qui fait des défis assez impressionnants.
Par exemple, il a nagé entre Monaco et Calvi.
Il sert de figure pour ce challenge et aide, grâce à sa communauté, à rendre l’action visible.
Le but est de récolter un maximum de mégots, de manière bénévole. Il y a plein de participants : des écoles, des entreprises, ou simplement des personnes individuelles.
À la fin, on compte les mégots et on voit combien on en a récoltés.
L’objectif est de nettoyer les cours d’eau (lacs, rivières, etc.) et de sensibiliser la population à cette pollution.
Un seul mégot peut polluer jusqu’à 1 000 litres d’eau, et il met environ une dizaine d’années à se dégrader. C’est donc très polluant.
Et nous, on a récolté énormément de mégots autour de l’école, parfois avec seulement un jour d’intervalle.
Comment avez-vous entendu parler du Water Lover Challenge ?
Mme Marquis : Très bonne question… Je ne m’en souviens plus exactement !
Je crois que l’année passée, un collègue est venu me parler de ce projet en me disant que ce serait bien de le faire. On l’a fait l’année passée mais sans grande organisation. Cette année, c’était un peu plus structuré, même s’il reste encore beaucoup de choses à améliorer.
