Journaliste de la RSR au Léman
Suite à la parution du livre sur les classes DES et l’émission de radio de Madame Lydia Gabor sur ces classes. La classe de M. Desbaillet (DES2) a interviewé Madame Lydia Gabor, venue spécialement au Léman pour les voir.
Pourquoi avez-vous choisi de lire le livre de Monsieur Trépey?
Je lis le « Matin Dimanche » et il y avait une interview de Monsieur Trépey à propos de son livre. J’ai beaucoup aimé. Il parle des difficultés des élèves. J’étais émue, j’avais son livre dans la pile des livres de presse. J’ai appelé Monsieur Trépey, on a parlé et on s’est mis d’accord. J’ai demandé les autorisations à la cheffe du département, au directeur de l’établissement, Monsieur Angeretti… il n’y a eu aucun problème.
Que pensez-vous de ce livre?
C’est un très bon livre parce qu’on comprend la réalité des classes DES, il y a de l’humour et c’est touchant.
En lisant ce livre, quels sentiments avez-vous ressenti par rapport aux élèves de DES?
J’ai pensé que ces élèves souffrent et je me suis demandé si on devait les mettre dans une autre classe.
Comment votre image des élèves de DERS a-t-elle évolué avant et après votre rencontre avec ces élèves?
Avant, je me disais deux choses: ils vont être tellement agités que je ne vais pas pouvoir les interviewé et ensuite tellement impressionnés par ma présence qu’ils ne seront pas comme d’habitude.
Mais, ensuite j’ai trouvé des gens matures, sages, polis et tranquilles.
Pourquoi avez-vous fait un reportage avec toutes les classes DES et pas seulement avec la classe de Monsieur Trépey?
Le directeur, Monsieur Alberto Angeretti voulait que je donne une image plus large des classes DES de l’établissement et pas seulement la DEs1.
Quelle est la différence d’interviewer des élèves ou d’autres personnes?
Quand on fait un témoignage, les gens racontent leur vie, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes. Il faut les mettre en confiance, donner envie de parler d’eux et surtout les écouter, c’est pareil pour les élèves.
Quelles célébrités avez-vous eu l’occasion d’interviewer?
Philippe Saire, Jean-Jacques Goldman, Alain Souchon, Bruce Springsteen, Khaled…
Vous étiez enseignante, pourquoi avez-vous changé d’orientation et décidé de devenir journaliste?
J’étais professeur de français, italien et théâtre au niveau secondaire. J’ai quitté l’enseignement à cause de la réforme EVM !