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Quelle image?

Tu vas lire quatre textes. Chacun de ces textes se rapporte à une image, à toi de trouver laquelle…

L’industrie

Comme chaque jour, je rentrais du travail à pied jusqu’à la station où j’étais toujours seul, puis je prenais le métro à l’aller et au retour. J’avais un vélo mais il n y avait que de la montée à l’aller. Au retour, c’est vrai que c’était plus rapide mais je perdais tellement de temps à l’aller que j’ai préféré y renoncer.

J’avais tous les jours l’obligation de passer devant les zones touristiques. Je n’aimais pas trop traverser ces endroits-là : les personnes t’y observent bizarrement.

Une fois, je me rappelle que trois hommes en uniforme m’ont arrêté et m’ont dit que j’avais l’interdiction de passer par cet endroit au risque de me faire tuer! J’ai pris leurs menaces au sérieux. J’ai alors commencé à passer par l’autre chemin qui me faisait au moins perdre vingt minutes, mais au moins j’étais tranquille, personne ne me jugeait.

Les passants étaient tous très agréables et je m’habituai vite à ce nouveau parcours. Il y avait même une vieille femme qui chaque matin distribuait des gâteaux aux jeunes travailleurs comme moi. Tout allait donc bien jusqu’au jour où la guerre civile a éclaté. Impossible pour moi d’aller à pied pendant cette période-là au travail, c’était inconcevable !

Les gens se battaient et moi je fuyais comme un lâche… Le calme est vite revenu, Le gouvernement a su les calmer… Personne ne sortait plus. Après, on aurait dit une ville fantôme, les deux gigantesques monuments étaient vides, personne n’allaient plus à ces endroits-là.

Dorénavant, lorsqu’il m’arrive d’apercevoir les deux monuments, je ne distingue personne. Il semblerait que les touristes eux-même aient désertés la place… est-ce mieux ainsi ? Je me demande tout de même où sont passés les gens et si je n’aurais pas dû, moi aussi, me battre pour ma liberté.

Hichem

Gubyblue

Je m’appelle Alexia, j’ai quatorze ans. Je suis assise sur mon lit, en train de travailler. Soudainement, je repense à cet événement qui m’est arrivé il y a quelques mois…

J’étais seule à la maison, c’était le dix-sept juin, il devait être dix-sept heures. Je regardais tranquillement la télé, quand j’entendis un bruit, c’était comme si quelque chose s’était écrasé dans le jardin. Je n’allais pas rester là sans rien faire, alors je suis allée voir. C’était très lumineux, de taille plutôt grande, de forme ronde comme une boule et c’était de couleur noire. Le jardin n’est pas très grand et cette chose occupait tout l’espace. Vous n’allez pas me croire, mais pour moi, il y avait un vaisseau spatial dans mon jardin ! Tout à coup, les lumières se sont éteintes et la grosse boule s’est ouverte. Un petit personnage bleu en est sorti ; je fis un bond en arrière. Ce bonhomme bleu s’approcha de moi et il me fit un signe de la main, comme s’il me disait salut.

« Eh salut ! » avais-je dit d’une voix tremblante.

J’avais peur, mais je trouvais cet extraterrestre mignon. Il était bleu, il mesurait environ un mètre quarante, il portait un t-shirt bleu, un pantalon bleu et des espèces de sandales bleues, avec un bandeau bleu qui tenait ses cheveux bleus, qui ressemblaient à des tentacules mais il avait des yeux rouges. je l’admirai et je lui ai demandé s’il parlait notre langue et il m’a répondu que oui. Il me dit alors comment il s’appelait : «Gubyblue» , m’a-t-il dit.

– Moi, c’est Alexia.

Je me demandai bien ce que Gubyblue faisait ici. Il m’expliqua que le vaisseau de son père s’était écrasé sur Terre et qu’il avait été capturé par des militaires ou je ne sais qui. Gubyblue était venu le chercher, alors je l’ai aidé.

Nous avons traversé des champs pour atteindre la base militaire. Au bout des champs, il y avait un petit cabanon. Je l’ai ouvert pour voir si son père s’y trouvait. Soudain, Gubyblue est vite venu vers moi, il m’a dit que quelqu’un arrivait, qu’il nous avait vu. Je me suis précipitée à l’extérieur et il y avait bien quelqu’un qui arrivait. Je pris Gubyblue sur mes épaules et me mis à courir. Je regardai partout, car j’avais peur qu’il le prenne. Il répétait sans arrêt « mon papa, mon papa! »

Une fois arrivé à la maison, je lui ai dit que je ne savais pas où était son père, qu’on ne pouvait pas le sauver, qu’il était trop tard. Le vaisseau de Gubyblue était endommagé, nous l’avions donc réparé ensemble. Il fallait qu’il reparte sur sa planète.

« C’est trop dangereux pour toi d’être ici » lui avais-je expliqué.

Une fois le vaisseau réparé, nous nous sommes dit au revoir et il est parti.

Récemment, Gubyblue est venu me dire bonjour, il vient de temps en temps et nous passons la journée ensemble. Gubyblue est très gentil, alors je lui ai dit que si je retrouvais son père, je m’occuperais de lui et attendrais sa prochaine visite pour qu’il le ramène sur sa planète.

Je suis toujours à sa recherche, mais je crois que je sais finalement où il se trouve…

Alexia

L’étrange disparition

Tout en haut dans le ciel, il existait un petit monde tout bleu pas comme les autres. Les gens étaient très petits pas plus grand qu’un bras humain et on les appelait les Goblins. Les Goblins aimaient beaucoup danser et faire la fête c’était vraiment des gens joyeux. Il y avait des animaux de toute sorte qu’on ne pouvait pas trouver dans le monde des humains. Il y avait des forêts interminables vu d’en haut on aurait dit des brocolis géants. Les habitants de ce magnifique endroit étaient tous bleus et vu qu’il n’y avait pas de voitures ils se déplaçaient à dos de volatiles géants apprivoisés.

Parmi tous ces habitants, il y avait un couple nommé Kiband, la femme s’appelait Zaïra et l’homme Izaïr c’était de très gentils Goblins. Zaïra venait de mettre au monde un petit garçon nommé Cornel c’était le seul nouveau dans tout ce monde car pour les Goblins, il était difficile d’avoir des enfants. Ainsi, beaucoup de monde était jaloux et Zaïra devait faire attention à bien protéger son fils.

Deux ans plus tard, Izaïr et Zaïra décidèrent de faire une fête pour l’anniversaire de Cornel qui fêtait déjà ses deux ans. Ils invitèrent une foule de monde, Zaïra portait toujours Cornel sur elle, elle ne le lâchait jamais pour ne pas risquer de le perdre.

Un moment dans la soirée Zaïra eut besoin d’aller aux toilettes, elle n’allait quand même pas prendre le petit avec elle donc elle décida de le laisser juste pour trois minutes avec la bonne qui était très gentille et qui était de confiance. Elle l’aurait bien laissé à Izaïr mais elle ne le trouvait pas. Zaïra alla au toilette, la maison était devenue très sale et il y avait beaucoup de monde qu’elle ne connaissait pas. Elle finit, se lava les mains et sortit des toilettes et remarqua qu’il y avait beaucoup moins de monde. Elle eut très peur car elle cherchait la bonne mais elle ne la trouvait nul part. Elle commença à crier mais les gens ne s’en occupait pas, comme ci elle était seule, c’était vraiment une étrange sensation. Enfin, elle trouva la bonne mais le bébé n’était plus dans ses bras, elle lui cria dessus et lui demanda à qui elle avait donné son enfant. La bonne répondit qu’elle l’avait donné à la soeur de Zaïra. Elles allèrent la chercher quand Zaïra se rendit compte qu’elle n’avait jamais eu de soeur, que c’était impossible et que le bonne avait donné son enfant à une inconnue.

La police arriva au bout de dix minutes. Les forces de l’ordre la questionnèrent, elle répondit sans sourire, sans émotion elle était désemparée et elle se demandait où était passé Izaïr. La police lui demanda si peut-être, ça aurait pu être son mari qui se serait enfuit, car tout coïncidait parfaitement. Elle répondit que c’était complètement impossible.

Les policiers repartirent et lui ordonnèrent de ne pas quitter la maison et qu’ils feraient tout le nécessaire pour les retrouver. Zaïra alla se coucher, mais ne ferma pas l’oeil de la nuit, elle  ne faisait que repenser à la phrase que le commissaire avait dite, mais elle essayait de se convaincre que Izaïr n’aurait jamais fait une telle chose. Elle se leva de son lit et décida d’aller à leur recherche. La jeune femme prit quelques provisions et partit à dos de son fidèle oiseau. Cela faisait maintenant trois jours que Zaïra était à leur rechercher quand elle décida d’abandonner et de rentrer à la maison. Arrivée, elle vit Izaïr et Cornel en train de jouer ensemble et de rigoler, elle ne comprit rien du tout et elle lui demanda des explications. Il lui répondit: « Bonjour ma chérie » et c’est là qu’elle se réveilla en sursaut.

Elle comprit alors qu’elle venait de faire un énorme cauchemar mais surtout, elle comprit qu’elle était à nouveau enceinte.

Le Briseur de Temps

Bonjour, je m’appelle Steven Stein, j’ai dix-sept ans et je voyage dans le temps. Nous sommes en 2155 dans la ville de San Francisco aux Etats-Unis d’Amérique.

Comme je vous l’ai dit je voyage dans le temps, je suis ce qu’on appelle un briseur de temps. Contrairement à ce que vous pouvez penser, en 2155 le voyage dans le temps n’est pas très courant, il est même illégal, c’est vous dire… Mais il existe des groupes de personnes appelés « Les Chronomètres ». Je travaille pour un de ces groupes, plus précisément pour l’arrière, arrière, arrière… petit-fils d’Al Capone, c’est lui qui donne les ordres et les missions.

Je n’avais pas d’ennuis avant que Benedetto ( Al Capone ) ne me confie une mission où par erreur je tuai sont frère. Il n’apprécia pas du tout et mis ma tête à prix. Vous vous dites « oui mais tu peux remonter le temps », ne vous faites pas d’illusion ; je l’avais prévu.

Je me rendis sur le grand pont d’où j’avais l’habitude de sauter, car oui, il faut sauter pour « sauter dans le temps ». Mais il faut aussi un passeur temporel à neurotransmission, autrement dit un objet pour remonter le temps. Je réglai donc mon passeur temporel à la date prévue qui était d’un jour avant mon arrivée pour la mission, et je sautai. Je me désintégrai avant de toucher le sol.

Arrivé entier je me mis en quête de ma cible, ce qui ne fut pas difficile car il avait la fâcheuse habitude de se droguer toujours à la même place. Soudainement une idée me vint: pourquoi ne pas les éliminer, lui et son frère cela ferait de moi le nouveau chef et personne ne pourrait me soupçonner puisque que je porte un masque et que le moi du passé est avec Benedetto. Je donnai donc une dose mortelle de drogue au frère de Benedetto, ce qui fut simple vu qu’il était déjà défoncé. Le plus dur était son frère, je me rendis dans un restaurant où le moi du passé allait manger avec Benedetto. Il était bien là en face du moi-passé, à notre table habituelle. Je sortis mon arme à fragmentation cosmique et lui tirai dessus, il tomba raide mort.

Nous sommes en 2182 j’ai vingt-sept ans et je suis le chef du groupe de briseur de temps le plus puissant.

Stan

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