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La Fontaine revisité

La classe 9VG2 de français niveau 2 a parodié la fable de La Fontaine « Le Corbeau et du Renard »… Voici leurs textes.

Le Dalleux  et le Tarba

Un dalleux sur une branche d’arbre avait un burger dans sa gueule.

Un tarba, attiré par l’odeur, lui lâcha :

« Eh, gros dalleux, si ta voix est aussi BG que tes plumes, t’es le daron de la street ! »

A ses mots, le dalleux ne se sent plus et pour montrer sa belle voix, il ouvre sa gueule et laisse tomber le burger.

Le tarba le chopa et dit :

« Eh, mon gars, apprends que les flatteurs vivent aux dépens de ceux, comme toi, qui les écoutent… »

Le dalleux, véner et  honteux, jura, mais trop tard qu’il ne tomberait plus dans le piège.

Anica et Elisa

Le Corbeau et le Renard

Une espèce d’oiseau posé sur un arbre avait de la bouffe dans sa bouche.

Un renard sentit l’odeur de la bouffe et lui dit :

« Hé ! salut, mon pote ! T’es beau gosse ! Pour dire la vérité, si ton chant et pareil à tes plumes, t’es le boss de cette forêt ! »

Après ça, l’oiseau est tout fier, et pour montrer qu’il chante bien, il ouvre grand sa gueule et laisse tomber sa bouffe.

Le Renard la prend et dit :

« Mon pote, apprends que tous les gens qui flattent attendent de la tune en échange. Cette leçon vaut bien de la bouffe, n’est-ce pas ? »

L’oiseau, gêné d’être tombé dans le piège du renard, a juré, mais c’était trop tard, qu’il n’y retomberait plus….

Anica et Elisa

Le Corbeau et le Renard

Le corbeau « posey » tenait dans sa gueule de la bouffe.

Mais l’animal roux lui dit à peu près de cette manière :

« Ce que vous êtes beau ! Que vous me semblez beau gosse ! Sans banaf, si votre voix se rapporte à vos plumes, vous êtes le Dieu des hôtes de ces bois. »

Le corbeau, pour montrer sa belle voix, ouvre sa gueule et laisse tomber sa bouffe.

Le Renard la prit et dit :

« Mon beau Monsieur, apprenez que tous ceux qui font des compliments vivent grâce à ceux qui les écoutent. Cette histoire vaut bien un goûter, j’crois ! »

L’oiseau, dég’ et gêné, jura sur la tête de sa mère, mais trop tard, qu’on ne l’aurait plus.

Daniel

Le Corbeau et le Renard

Mec Corbeau, posé sur un arbre OKLM, tient dans sa gueule de la bouffe.

Mec Renard, qui est attiré par l’odeur, lui jawad :

« Yo, mec ! T’es charamant toi ! Tu me parrais sapé comme jamais ! T’es le king de la forêt, frère. »

Là, le corbeau, il ne se sent plus et pour lui faire écouter sa voix, il ouvre grand sa gueule, et laisse tomber sa bouffe.

Le renard prend la bouffe et dit :

« Oh, frère ! t’es trop naïf ! C’est grâce aux gros comme toi que j’peux me nourrir ! et cimer pour le fromage ! »

Mec Corbeau avait trop la dèche et jura sur la tête de sa mère, mais un peu trop tard, qu’il ne se ferait plus avoir !

Céline

Le Corbeau et le Renard

Cher Corbeau, sur une branche tout là-haut, avait dans son bec un fromage.

Cher Renard, par l’odeur attiré, lui dit à peu près cela :

« Bonjour, mon cher Corbeau ! Comme vous êtes élégant ! Que vous êtes joli ! Etant honnête, si votre chant est aussi bien que vos plumes, vous êtes le seigneur de ces bois. »

A ces phrases, cher Corbeau se sentit tout flatté, pour montrer son joli chant, ouvrit son grand bec, laissant tomber son fromage.

Cher Renard le lui prit et dit :

« Mon cher Corbeau, sachez que les flatteurs sont dépendants de ceux qui les entendent, cette philosophie vaut bien un fromage. »

Cher Corbeau, tout honteux, promit, mais trop tard, qu’i ne se ferait plus avoir.

Mélissa