La disparition
Ces phrases (des élèves de français niveau 1 des classes 9G1/3/5) ont toutes un point commun…. Sauras-tu trouver lequel ?
1. Miaranda :
« Un jour, un garçon jouait au ballon sur son balcon ; le ballon tomba dans un parc. »
2. Kyliann :
« Il prit l’avion pour partir à Hawaï pour voir son tonton. »
3. Nolan :
« Jadis, « nul bras, nul chocolat » qu’on disait ! »
4. Belma :
« Un garçon prit son coussin pour dormir dans son lit. »
5. Rami :
« Abdilou vit son lit et s’y coucha. Il fut pris d’hallucinations ; voulant vomir, il vit un chat qui parlait : « Dors, Abdilou », dit-il. Alors, Abdilou dormit. »
6. Zoé :
« Un jour, un garçon joua autour d’un lac. Il prit un caillou puis il lança. Tout à coup, un animal noir apparut.
– Bonjour ! dit l’animal.
– Bonjour ! fit-il sans bruit.
L’animal proposa au garçon un cocktail du lac. »
7. Ettore :
« Il prit son car, il alla au boulot. Il y fit du tricot. »
8. Diogo :
« Un jour, un garçon qui habitait Sion alla courir. Trois jours plus tard, il avait disparu… »
9. Munib :
« Il sortit. Il prit son ballon. Il vit son poto. Il lui dit « cours ! ». On lui dit « non ». Alors il insista, mais on lui dit toujours non. »
10. Evan :
« Au magasin, un garçon qu’on surnommait Paul avait trois ans, mais il n’avait pas sa maman. Alors interdit d’avoir un ballon rond ! »
11. Gustavo :
« Un jour, Thomas a pris son chat pour sortir. »
12. Vanessa :
« Il partit loin, au Japon. Son lourd sac tomba dans un lac. Il vit un sac. Il l’attrapa. Il partit jusqu’à l’infini… »
13. Stéphanie :
« Mardi, il y avait un gros chat mini dans un salon qui prit un ballon. »
14. Julien :
« Il faisait du foot quand il alla voir Ronaldo. »
15. Adel :
« Dans un salon, tu as pris un coussin pour dormir. »
16. Aster :
« Quand il avait dix ans, il jouait au ballon. Mais un jour il tomba. Il alla à l’hôpital. »
17. Daniela :
« Il y avait un jour, un garçon qui prit un ballon. Il fit un tour du parc, puis il avala son jus dans son ballon ! »
18. Jordan :
« Au lac, il y avait un garçon qui avait chaud. »
Réponse :
A la manière de Georges Pérec dans son livre « La Disparition », ces phrases sont écrites sans « E ».