Quelques vers…
La vie
C’est un courant,
Moi je le vois comme un courant d’eau,
Mais certains le voient comme un courant électrique,
Ce long courant d’eau qui met au monde et qui englouti Des vies,
Comme les romans souvent,
Il raconte des vécus,
Il se lève un jour dans chaque âme et disparaît l’autre Jour Dans l’ombre de la vieillesse ou de la maladie,
La vie pousse les jeunes à prendre leurs places et à lire Des cartes parcourues par le trafic.
Incompréhension
Ce slam dénonce que la dénonciation ne dénonce qu’une once de ce que l’on peut faire.
Je ponce le fromage toi tu tonds les arbres pour dénoncer une vérité connue par le monde entier.
Se faire acclamer pour dénoncer une charité ?
Pas une ombre d’espoir que ce monde entier fasse en sorte de tout changer !
Arrêtez de nous proclamer des clichés parrainés !
Ce slam dénonce que les bras droits des chiens sont des êtres humains, oiseaux sans ailes …
Ce slam est bleu ciel peint dans une toile de Léonard.
Au final ce slam parle le langage des signes.
C’est pourquoi dénoncer est important pour tout changer.
Je vais aller manger… Mes salutations les plus salées.
Printemps
Premières lueurs du soleil
Saison semblant ensorceler la vie tel un regard envoûtant
Renouveau combattant l’hiver résistant
Main tendre apportant une chaleur réconfortante
Printemps
Je te vois
allongée dans tes pensées
comme l’eau qui dort
sans respirer ni bouger
comme un ciel
bleu et calme de printemps
avec
entre ses nuages
des poissons qui volent dans le vent
Cette douceur sur ton visage
me rappelle les voiles
glissant doucement sur ce lac
ce lac si charmant
que nous avons visité si souvent
Je me rappelle si bien de ces instants
passé à contempler ce bleu impressionnant
la douceur du moment
Homogénéisé
Différents et jamais contents,
C’est ce qui arrive si souvent ?
Alors comment se concevoir ?
Appliquer avec désespoir ?
Non, il suffit de s’assumer
Et tout devrait bien se passer.
Bon, plus facile à dire qu’à faire,
Souvent on nous dit de nous taire.
La pression, ancien militaire,
Gouverne d’une main de fer.
Et ainsi, tout s’enchaîne soudain
Boire un coup ou s’en prendre un,
Le faire ou ne pas s’intégrer
C’est après cela qu’on perd pied,
Tombant alors dans le banal
Comme le tri, presque machinal.
Une danse universelle
Je les regarde
Heureuses, désespérées
Concentrées, confuses
Il y en a dans un autre univers,
D’autres suivent leur orbite
Silencieusement, dansant
autour de leurs éclipses,
Des valses imaginaires
Toute la salle bouge
Sans jamais se croiser
Dans un rythme lent
Et regardant sans arrêt
Comme un point fixe
Leur maestro brillant.
Dans les bois
Elle courait dans les bois,
Poursuivie par une ombre,
L’ombre que personne ne voit,
Ni le jour ni la nuit,
Soudain elle se retourna,
derrière elle, elle la vit,
assise dans la pénombre.
La Distance
La distance entre deux foyers, deux lieux, deux personnes, deux amis d’enfance séparés, arrachés l’un à l’autre par un simple camion de déménagement.
La distance entre deux familles, entre deux façons d’interpréter les choses, différemment mais clairement.
La distance entre deux rives séparées par une mer calme d’un bleu de souffrance et d’attente.
L’attente de revoir la personne; Une amie, un ami, un petit ami, un père.
L’attente de réponses inexistantes dans ce monde si cruel, sans état d’âme.
L’attente d’un jour nouveau, se cachant derrière un ciel menaçant comme l’éclaire.
Les rêves et la réalité
Les rêves et la réalité, il existe une frontière séparant ces deux mondes…
Est-ce que cette frontière existe vraiment? On se le demande.
Certains disent que les rêves sont illusoires alors que la réalité fait peine à voir.
Voilà deux cosmos bien différents tels que la lumière et l’obscurité.
Arc-en-ciel éternel que l’on désire voir représenter, voir se produire réellement dans nos vies. Alors que, la réalité, texte écrit dans de la pierre est malgré tout ce qu’il se passe dans celle-ci.
Il y a ces moments où le soleil et la lune se confondent. À ce moment-là c’est une éclipse me direz-vous. Mais c’est bien plus que cela si on parle de la réalité et des rêves qui se confondent…
Lorsque fusionnent ces deux univers, paradis et enfer cela provoque une sensation indescriptible. Il faudrait l’avoir vécue pour être sensible…
En y repensant, ces deux univers s’avèrent être important pour un certain équilibre. Les rêves nous attirent vers nos souhaits les plus chers, et la réalité nous ouvre les yeux et nous fait prendre conscience de ce qu’il se passe dans cet univers…
Naufragée
La machine à coudre cousait, piquait, transperçait le tissu de soie qu’était ma peau glacée par le froid et la pluie.
Le large, j’avais pris, décision faite sur un coup de tête qui me fera sombrer dans les eaux profondes.
Glacée, elle embrasait mes pieds dans le navire de la vie dans lequel je coulais.
La mer en colère s’évertuait à me noyer tandis que je me débattais pour vivre..
Ou survivre.