Bianca, mécanicienne
Pour quelles raisons t’intéresses-tu au métier de mécanicienne?
C’est parce que j’aime beaucoup les automobiles et ça a toujours été mon rêve de travailler avec ça, même si c’est considéré comme un métier de garçon. Depuis toute petite, je suis intéressée par les voitures, j’ai toujours aimé les jeux de voiture et tout qui c’était lié aux voitures.
Quelles démarches as-tu entreprises pour découvrir ce métier?
Le grand-père d’une amie a un garage où mon père allait souvent et j’allais avec lui la plupart du temps. J’ai découvert que je m’intéressais beaucoup aux réparations, du coup j’ai commencé à voir des programmes de télé sur ça, je voyais que j’étais de plus en plus intéressée, et que j’aimais ça.
À quels obstacles t’es-tu confrontée pendant les recherches de stage?
J’ai dû contacter plusieurs garages, et ça en même temps que les garçons qui voulaient un stage dans le même métier, parce que simplement ils étaient des hommes. La plupart des garages ne m’ont même pas répondu ou s’ils le faisaient, ils me refusaient avec des excuses qui ne marchaient même pas, des choses du genre: ils n’avaient pas des locaux appropriés pour les personnes féminines ou des réponses qui étaient négatives parce j’étais une fille et pas un garçon. Pour résumer, je suis une fille qui cherche un métier qui est considéré « de garçon » seulement parce que c’est un travail plus « manuel ».
Qu’est-ce que ça t’as fait et comment tu l’as vécu?
La seule chose que j’ai faite, c’était de ne pas perdre l’espoir, parce qu’il devait y avoir un garage qui avait l’esprit ouvert et qui n’engageait pas que des hommes. Je pensais qu’en plein 21e siècle, il n’existait plus de métier « fille » ni de métier « garçon ». Quand je recevais une réponse négative parce je suis une fille, je n’avais pas vraiment de réaction, j’étais seulement surprise mais rien de plus, même si les gens se moquaient de moi parce que c’est un métier plus pour les « garçons ».
Comment tu envisages ton stage en regard des obstacles que tu as rencontrés?
C’est pas tous les garages qui sont pareils qui ne prennent seulement que des garçons. Je le vois comme une réussite et qu’on ne peut avoir ce qu’on veut que si on insiste et si on ne laisse pas tomber quand il y a un obstacle ou quand des gens rigolent si on dit ce qu’on veut faire parce que c’est un métier garçon inversement.