Concours d’écriture 2023
1er prix – Inspiré de faits réels
Nous sommes le 30 octobre 2006, au CHUV (Lausanne), c’est la naissance d’un petit garçon qui s’appelle Naylonn. C’est la plus belle chose au monde que des parents peuvent avoir, malgré leurs histoires compliquées.
Sofia, sa maman, naît au Portugal vingt ans plus tôt. Elle a des origines cap-verdiennes. Elle est abandonnée par ses parents quand elle est petite et se retrouve dans un centre d’adoption. Elle est ensuite adoptée par une famille hollandaise et suisse. Claudio, son papa, naît au Portugal vingt-deux ans plus tôt. Il a une enfance très difficile, vit avec sa tante et un père souvent absent. Il vit dans les bidonvilles, à Buraca, et vers l’âge de 8 ans, finit
par venir en Suisse habiter chez sa belle-mère. Un jour, Sophia aperçoit un homme chez le coiffeur et tombe amoureuse. Cet homme, c’est Claudio.
Cinq ans après sa naissance, Naylonn sort de la crèche. Il est 19h, l’enfant attend son père qui doit venir le chercher comme d’habitude mais ce jour-là, il ne vient pas. Sofia est au travail et c’est le jour de son anniversaire. Elle a prévu de le fêter avec beaucoup de monde dans une grande salle le soir même. Ce sont finalement les grand-parents de Naylonn qui viennent chercher le petit en urgence. Vers 20h, Sofia rentre chez elle pour se changer avant la fête… Petit problème : c’est le père a les clés de la maison. Le père ne répond pas, les grands parents ont rejoint Sofia avec le petit Naylonn, la tension monte, une panique se fait ressentir. Claudio ne répond toujours pas : Sofia est obligée d’annuler l’anniversaire. Soudain, trois policiers arrivent et annoncent que le père est en prison pour vol à main
armée. Les policiers cassent la porte et retrouvent un fusil à pompe sous le matelas du petit garçon, et plein d’autres choses ailleurs dans la maison. Le petit ne comprend pas ce qu’il se passe, et la maman, chamboulée par les événements, est en larmes. Cette scène restera gravée dans la mémoire de Naylonn. Son père sera condamné à huit ans de prison avec une interdiction d’entrée dans tous les pays de l’espace Schengen.
Les mois passent, le petit entre à l’école primaire. Il manque souvent l’école et va au travail avec sa mère car elle n’arrive pas à l’y amener tout le temps. La vie est dure, Naylonn a peur de l’abandon. Il ne veut pas que sa mère parte aussi. Les années passent, il prend du retard à l’école et se fait moquer par les autres, ce qui le rend nerveux et méfiant. Un jour, Naylon, ses grand-parents et sa mère visitent un endroit où il y a plein d’enfants dans une
grande maison. Naylonn dessine pendant que sa mère parle avec des adultes. Quand ils ont terminé leur conversation, le petit est prêt à partir mais on lui dit : “Toi tu reste ici, nous on part.” Il se sent blessé, trahi, et pleure toute la nuit. Ils sont partis sans lui. Dans le foyer, il entend les cris d’un enfant énervé. Impossible de s’endormir.
Il sort après deux mois de foyer, Naylonn s’en souvient comme si c’était hier. C’est les vacances d’été et il vient de finir l’année qu’il a dû redoubler. L’été passe, vient la rentrée scolaire et tout se passe bien. La période de Noël arrive, c’est magique. Un jour, Naylonn va acheter un cadeau avec sa maman, il choisit un playmobil pompier. Avant de rentrer à la
maison, ils vont dans un bar et un jeune homme met un médicament dans le verre de sa maman. Sur le chemin du retour, tout se passe bien jusqu’à ce qu’elle tombe devant la maison. Elle n’arrive plus à respirer et a besoin d’aide. Naylonn essaie de l’aider mais elle repousse violemment l’enfant. Il a peur, et demande à quelqu’un dans la rue appeler les ambulanciers. Les ambulanciers arrivent juste à temps. S’ils étaient arrivés cinq minutes plus tard, elle ne serait plus là. Encore une soirée triste où le petit garçon passera la soirée à la police en attendant que ses grand-parents viennent le chercher.
Cependant, la vie continue. Naylonn passe ses vacances au ski. Depuis son plus jeune âge, il a de la facilité et développe de vrais talents dans ce sport. Naylonn n’a peur de rien quand c’est pour dévaler les pistes. Il se fait vite remarquer par le ski romand. Les mois passent, Naylonn reste chez ses grands-parents jusqu’à ce qu’il rentre au foyer à côté de chez lui. Tout se passe bien, tout le monde l’accueille bien au foyer et il voit sa mère une fois par semaine. Les années ont passé, il y a eu des hauts et des bas, c’était dur, mais sa mère n’a rien lâché pour récupérer son fils. Depuis, son père est sorti de prison et fait des efforts pour retrouver une place dans sa vie, renouer avec son fils, mais il ne fait que des fausses promesses et ne se rend jamais aux anniversaires de Naylonn ce qui lui fait du mal. Sa relation avec son père n’est pas stable, ce dernier ne fait que des vas et viens dans sa vie.
Naylonn a intégré une classe normale et fait beaucoup de progrès à l’école. Il prend de la ritaline pour se canaliser et se concentrer sur une seule chose à la fois. Après s’être fait virer du Lausanne Sport, il recommence à faire du foot. C’est le 1er juillet 2021, après 7 ans de foyer, que Naylonn retourne vivre à la maison avec sa maman. Il redouble sa 9ème année, triste et déçu. Naylonn se remet en question et se demande s’il doit continuer l’école, mais
sa prof l’encourage à continuer.
Aujourd’hui, Naylonn est en 11eme année, il est stressé et se sent souvent dépressif. Il ressent beaucoup de pression de la part de ses profs, de sa mère, de ses éducateurs… Il se demande s’il va passer l’année et a une idée professionnelle mais ne sait pas trop si c’est ça qu’il veut vraiment. Il ne sait pas quoi choisir entre le foot et le ski, pourtant, il a des sponsors et un agent pour les deux. Il sent que le fait de prendre de la ritaline a des effets secondaires, il aimerait ne pas en prendre mais se sent obligé de le faire pour se concentrer à l’école et passer l’année. Si ça ne tenait qu’à lui, il ne la prendrait pas. Peu de gens le comprennent et il s’en fout un peu de tout. Il est souvent absent, souvent en conflit avec son prof de maths, ce qui ne facilite pas les choses car il a de la peine.
Aujourd’hui il a dû écrire un texte et a décidé de parler de sa vie dans le concours d’écriture pour raconter sa réalité, pour dire que dans le mauvais on peut toujours trouver du bon, et que sans ça, Naylonn ne serait pas qui il est devenu.
2e prix – Folie annoncée (écrit par Camille Ferrer)
C’est lors d’un jour des plus venteux qu’Aaron s’est décidé, après tant de semaines, à se rendre à cet entretien d’embauche pour un travail qui ne lui donnait même pas envie. Il était bien obligé de contredire ses envies et pensées qui se baladaient dans son esprit pour “survivre”, disait-il. Hormis son père et sa sœur ainée, Aaron n’avait ni famille ni ami et encore moins de petite amie. Sa mère étant décédée à sa naissance, Aaron vivait depuis toujours avec un sentiment de vide et l’idée qu’il avait été abandonné. Depuis son plus jeune âge, il n’avait jamais été sociable avec personne. Il avait bien eu, en apparence, une assez bonne amie en première année de primaire. En fait il ne la considérait que comme une personne suffisamment gentille et naïve pour qu’il puisse la manipuler. Par contre, elle, elle était très attachée à Aaron, jusqu’à cet événement tragique : un accident de patin à glace.
Lors d’une sortie scolaire, par une belle journée d’hiver froide et ensoleillée, elle s’était heurté la tête contre une paroi de la patinoire. En effet, elle n’avait pas réussi à freiner quand son fameux camarade Aaron l’avait poussée “par mégarde”, avait-il dit.
Elle était morte. Oui, je sais, ce n’est pas hyper délicat de l’annoncer ainsi mais il faut dire ce qui est.
Un accident de patin à glace à l’âge de huit ans c’est plutôt dur comme épreuve vous me direz. Mais pas pour notre amis Aaron, qui lui, n’est pas passé par toutes les étapes que les gens avec un minimum d’humanité endurent en temps normal quand quelqu’un de leur entourage vient à passer de l’autre côté. Surtout quand il s’agissait de sa faute, même si
on voudrait bien le nier. Certes, cela l’avait marqué mais pas par une idée triste. Au contraire, il trouvait cela plutôt fascinant, la mort. Intéressant. Attirant. Attrayant et j’irais même jusqu’à dire : palpitant.
Son père avait bien évidemment remarqué le manque de considération de son fils quand il s’agissait de sujets sensibles ou délicats. Aaron ne les comprenait pas, eux, les gens en général. On le bassinait depuis petit avec des termes, des mots et des noms qu’il n’arrivait à comprendre. Les différents sentiments que les humains ressentaient lui étaient depuis
toujours étrangers.
M. Guerin finit par comprendre, suite à un rendez-vous chez un spécialiste, qu’il s’agissait de quelque chose de plus grave que le simple fait de se ficher royalement de ce que pensent les autres. Son fils avait été diagnostiqué sociopathe. Par définition, il présentait des troubles de la personnalité entraînant un comportement asocial et était incapable d’éprouver la moindre compassion pour quelqu’un. Quelle étiquette lourde à porter !
Bref, je vous ai passé en revue certains événements du début de sa vie. C’est donc le moment d’aller de l’avant dans mon récit. C’est-à-dire, dans un premier temps, sa difficulté à trouver un boulot.
Si ça ne tenait qu’à lui, Aaron ne ferait aucun effort pour vivre. C’est son père qui le forçait à faire le nécessaire pour avoir une vie stable et normale. M. Guerin était de la vieille école, surtout en ce qui concernait l’éducation de ses enfants. Ce père avait du fil à retordre avec cet enfant qui semblait se moquer du monde et qui se retrouvait sans cesse à se disputer avec sa soeur. Pour des broutilles mais toujours gravement.
Aaron s’était donc rendu à ce fameux rendez-vous, trouvé sur un site de petites annonces consulté par son père. Le garçon n’avait pas continué ses études après le collège. Il n’en avait ni l’envie ni la motivation. Il avait fait, ou plutôt son père, avait fait plusieurs demandes dans plusieurs entreprises pour lui trouver un apprentissage. Peu importe où, si jamais ils recevaient une réponse positive, son père se ruait sur l’occasion et l’obligeait à essayer. Même si Aaron était fou et sans sentiments, inadéquat en toutes occasions, il avait malgré tout un certain sens de la loyauté. Son père l’avait élevé seul depuis sa naissance suite à la mort de sa femme. Aaron se sentait donc redevable.
……
Cela faisait trois mois déjà qu’Aaron occupait le poste d’assistant administratif polyvalent au sein d’une entreprise dont je ne citerai pas le nom. Bien sûr, je suis d’accord pour dire que ce n’est pas le rêve de tout le monde mais il s’en contentait tout de même. Lors de son entretien d’embauche, le directeur qui l’avait reçu avait été mis au courant de sa santé mentale. C’est pour cette raison qu’il lui avait laissé une certaine liberté en ce qui concernait les travaux de groupe ou l’emplacement de son bureau par exemple. Aaron ne voulait ni approcher ses pairs, ni parler à un quelconque employé. Il ne souhaitait pas avoir d’interaction avec ses collègues ou supérieurs. Il y était pourtant bien obligé. Étant nouveau, il fallait bien qu’il se renseigne auprès de quelqu’un pour effectuer certaines
tâches. L’idée était qu’il garde ses distances avec les autres afin de ne pas ressentir ce besoin de les manipuler. Au moins, il s’en rendait compte et se retenait de faire du mal de manière psychique ou physique, à une personne qui n’avait rien demandé. Trois mois donc qu’il dépensait son énergie à se retenir. Combien de temps pourrait-il tenir ainsi ?
Les journées d’Aaron étaient remplies de tâches administratives de routine. Il s’était habitué à cet endroit, son bureau, qui d’ailleurs était tellement vide et simple qu’on pouvait le comparer à un magazine IKEA. Une décoration monotone, quatre murs blancs éclairés par des néons qui diffusent une lumière pâle et fade, sans grand intérêt. Reflet parfait de sa personnalité.
……
Après une année triste et aussi fade que le café dilué de l’infâme machine de la cafeteria d’entreprise, je vous annonce qu’Aaron vient tout juste de se faire virer. Avec effet immédiat. Pour des raisons pas très réjouissantes. Il avait commis un acte des plus violents jamais vu dans le pays.
Plusieurs semaines après son arrivée au bureau, Aaron s’était fait une sorte d’ennemi. Je ne sais même pas si je peux l’appeler ainsi puisque lui-même n’était pas au courant de l’atmosphère compétitive entre lui et Aaron. C’était une histoire d’augmentation de salaire ou de promotion qui avait mis le feu aux poudres. Aaron se passait en boucle dans son esprit cette histoire injuste : pourquoi lui serait-il moins considéré qu’un autre ?
Mais peu importe, Aaron n’avait en aucun cas le droit de commettre ce genre d’abomination, même si au fond de son âme il était profondément touché par la situation.
Son malheureux collègue se nommait Olivier et était un gars des plus ordinaires. Il avait un mari et deux enfants adoptifs. Julia et Quentin, neuf et treize ans. Il se devait d’être stable financièrement puisqu’il était le seul à gagner un salaire. C’est pour cette raison que quand leur patron a demandé à le voir dans son bureau, Aaron s’était douté de quelque chose. C’est après avoir vu son collègue en sortir le sourire jusqu’aux oreilles qu’il avait
compris ; il venait de recevoir une promotion.
Aaron perdit tous ses moyens. Il tenta tant bien que mal de se calmer. Il se faisait tard et tout le monde commençait à rassembler ses affaires et à rentrer chez soi. Aaron ne réfléchit pas longtemps. Il attendit pendant plusieurs minutes derrière la porte que tout le mon empruntait pour sortir du bâtiment. Il faisait sombre et cela l’avantageait grandement. C’est là qu’Olivier fit son apparition, avec son manteau sur le bras et sa mallette dans sa main. Il eut à peine le temps de franchir la porte qu’une main ferme lui attrapa le dos de sa chemise, le tirant en arrière. Olivier poussa un cri de surprise ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Aaron le traina sur peut-être trois mètres avant de s’arrêter et de lui coller un scotch sur la bouche. La folie d’Aaron s’était réveillée. Il était dans une colère noire et rien ni personne ne pouvait l’en sortir.
……
Ils se trouvaient maintenant au quatrième étage, dans une pièce dédiée au papier : imprimantes, photocopieuses, relieuses et déchiqueteurs de papier. Aaron avait déjà en tête ce qu’il allait faire subir à ce pauvre malheureux. Il enclencha le courant grâce au panneau qui se trouvait sur le mur à sa droite puis il mit en marche l’une des machines. On distinguait la peur et l’incompréhension sur le visage d’Olivier. Ce pauvre homme n’avait strictement rien demandé pour subir cela. Aaron prit Olivier par les pieds, qu’il avait précédemment attachés d’une corde pour le traîner jusqu’à la machine qu’il venait de mettre en marche. Aaron ne passa pas par quatre chemins, il fit passer le corps de son collègue à travers le déchiqueteur de papier. Et pour le torturer le plus possible, il commença par les pieds. Évidemment, sinon ce n’est pas drôle. Des cris atroces furent poussés par Olivier. Des cris de torture. Des cris de mort.
3e prix – My perspective on unrequited love (de Trema (Milo) Yap, RAC 1⁄2)
Au-delà de ce monde, au-delà de cet univers, au-delà de ce temps-là.
J’aimerais que tu saches à quel point je t’aime, je t’aime tellement que je citerai ce que Béatrice a dit dans l’acte quatre, scène un de « Much ado for nothing » de William Shakespeare :
« Je t’aime tellement de tout mon cœur qu’il n’y a plus grand chose pour protester.” C’est-à-dire que Béatrice confessait son amour à Benedict, disant qu’elle l’aimait tellement qu’elle ne pouvait plus le nier.
J’aimerais pouvoir t’expliquer à quel point je t’adore et t’apprécie d’être dans ma vie, mais malheureusement, je dois admettre que cela dépasse mes capacités.
-Au lieu de cela, je te dédierai cette histoire à toi ma chère.
J’ai passé de nombreux mois à penser que je pourrais aussi bien me creuser une tombe précoce en faisant simplement tout ce qui est en mon pouvoir pour aller au-delà de mes souhaits dans la vie.
Cela signifie que je me fatiguais constamment à chaque instant de mes journées, j’ai perdu tellement d’énergie, tellement d’espoir et tellement de bonheur, que je pensais simplement que je resterais là jusqu’à ce que je finisse par périr.
J’avais espéré qu’un jour quelqu’un me sortirait de ma tombe, mais l’espoir s’est vite transformé en désespoir et en tristesse, ce qui m’a fait creuser ma tombe de plus en plus profondément, atteignant presque le substrat rocheux.
Mais ensuite, tu es apparue dans ma vie, l’obscurité dans mon cœur s’est transformée en lumière, la lumière éteinte au bout de mon tunnel s’est rouverte, la pluie a lentement commencé à se dissiper, laissant passer la lumière du soleil, tout cela grâce à toi.
-Je serai éternellement reconnaissant de t’avoir laissé entrer dans ma vie, tu es la lumière de ma vie.
Je n’ai jamais ressenti un lien aussi fort entre les âmes, j’ai l’impression que nos âmes sont liées, j’ai l’impression que mon cœur a enfin été réparé après avoir été brisé pendant si longtemps.
J’ai enfin une raison de me réveiller le matin, j’ai une raison d’être heureux, j’ai une raison de ressentir un sentiment d’espoir.
Pourquoi ? Merci à toi.
Tu as rendu ma vie tellement meilleure en rayonnant simplement, ton amour rayonne à travers mon téléphone chaque jour.
Même si nous sommes peut-être à huit mille kilomètres l’un de l’autre et que l’océan Atlantique est notre plus grande frontière, je trouverai un moyen de te récompenser dix fois plus.
-Si cela signifiait vendre mes reins ou mon âme pour toi, alors je le ferai.
Car tu es la seule fille que je vois, aucune autre ne peut se comparer à toi car tu as changé quelque chose en moi.
Et même si nous avons cinq heures de différence, cela ne m’empêchera pas de vous envoyer des messages tous les jours.
Mon âme autrefois sombre s’est transformée en une âme belle, légère, aimante, attentionnée et douce.
Je n’avais pas vu ce côté de moi jusqu’à ce que tu apparaisses, c’est peut-être idiot de le dire comme ça mais, même si nous nous sommes rencontrés en envoyant des messages un jour au hasard, tu m’as sauvé.
Tu m’as sorti de cette horrible tombe.
Cela peut paraître idiot et si étrange aux autres, mais je sais enfin ce que ça fait de tomber amoureux au premier regard.
-Et je ferai de même pour toi, tu m’as donné un coup de main dans la vie, et je te donnerai mon cœur.
Tu es une fille si délicate, charmante, captivante, aimante, attentionnée, gentille, étonnante, affectueuse et adorable, je souhaite te protéger.
Je serai ton chevalier de nuit car tu seras ma princesse, la princesse que je garderai à l’écart de tout mal, ton amour est si précieux que même moi j’ai peur de le briser.
Je ferais n’importe quoi pour toi mon amour, si tu voulais que je vienne tout de suite, tu ferais mieux de croire que je vais courir et nager pour toi.
Tu es la personne à laquelle mon cœur et mon âme aspiraient, mon cœur se sent à nouveau léger et pour mon âme. J’ai l’impression d’avoir rencontré mon âme sœur.
-Quand j’y pense…, tout prend du temps pour arriver.
Il m’a fallu du temps pour te trouver ma chère chérie, mais pour être franc. Cela en valait la peine, l’attente m’a fait penser à beaucoup de choses qu’un autre humain ne pourrait pas m’apprendre.
Et quand on y pense, nous nous connaissons tous les deux mieux que nous-mêmes, nous savons que nous aurons toujours des blagues intérieures.
Je tiens à dire cela, peu importe la chronologie, peu importe les circonstances, peu importe l’univers ! Mon âme te trouvera.
-Nos âmes se retrouveront toujours et resteront ensemble.
Si tu devais entendre et voir tout ce que je faisais, j’ai gardé des dizaines et des dizaines d’onglets sur toi, juste pour mémoriser ce que tu aimes, ce que tu n’aimes pas, quand est ton anniversaire, d’où tu viens et si tu voyais simplement à quel point j’en parle de toi à mes amis, tu aurais su que tu tourmentais mes pensées et mon cœur.
Je suis à ton merci, je suis à ton service, je suis à ta volonté. Je serai pour toujours à tes côtés.
Enfin, je te le dirai, je t’attendrai. Même si cela signifiait des semaines, des mois, des années, alors je le ferai.
Et à la fin, je vous l’avouerai en disant :
-« La lune est belle, n’est-ce pas ? »
Et tu diras :
-« Oui, elle est plutôt charmante. »
« La lune est belle, n’est-ce pas ? » Cela signifie « Je t’aime », car c’est plus poétique que de le dire clairement comme ça, et la citation vient de la romancière japonaise Natsume Soseki.
-Merci ma chérie, merci d’être dans ma vie. Continues à briller, tu seras toujours l’étoile qui brillera le plus. Tout ceci n’était qu’une illusion.
(Note de l’auteur : toutes les citations ont été traduites de l’anglais en français, y compris l’entièreté de mon histoire. Merci pour votre lecture.)